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Le Clos des Cèdres prend l'eau

Juin 2014

Le lundi 26 mai au matin, les agents de l’Aide Sociale à l’Enfance qui travaillent au Clos des Cèdres découvrent que le bâtiment a été inondé pendant le week-end : un flexible a lâché dans les toilettes du 2e étage, répandant des mètres cubes d’eau… Les dégâts sont considérables, plus personne ne peut travailler. Aussitôt, les représentants en CHS de SUD et de la CGT déclenchent un droit d’alerte. Une cellule de crise se réunit rapidement et une organisation temporaire est mise en place. Les agents s’adaptent !

La faute à « pas-de-chance », comme le prétend la direction du PVS ? Reprenons l’histoire de cette implantation : bâtiment loué en 2005 dans un état de délabrement important, déména-gement précipité pour des raisons d’opportunité diverses (faire de la place dans d’autres bâtiments pour d’autres services), dans un lieu totalement inadapté à l’accueil du public (pendant longtemps, les usagers se retrouvaient face à un monte-charge…), isolation défectueuse, pannes à répétition (chauffage, électricité)…

Le propriétaire, une entreprise de travaux et de démolition, a fait une bien bonne affaire en trouvant un locataire complaisant pour cet immeuble vétuste, impropre à toute activité faute d’investissements. Affaire d’autant meilleure qu’il se défausse régulièrement de ses obligations en refusant ou en retardant les travaux, et en les faisant au moindre coût quand il n’a plus le choix… Ce qui ne l’a pas empêché d’installer une antenne de téléphone mobile sur le toit, en catimini !

Cette bonne affaire n’est certainement pas celle des agents : locaux glacés en hivers, pannes informatiques récurrentes, éclairage défectueux… Ce n’est pas non plus une affaire pour les usagers : que croyez-vous qu’ils pensent quand on les envoie dans un bâtiment vétuste, à l’écart, longtemps sans accueil, un véritable labyrinthe où même les professionnels se perdent ?

Quand aux contribuables, ils auraient matière à demander des comptes à une collectivité qui se comporte comme un « gogo »  complètement incapable de défendre ses intérêts, qui gère ses implantations au coup par coup, « au fil de l’eau »…

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